Les informations
Logo+lien : Genre : RPG
Thème : Spirituel, science-fiction, contemporain.
Lignes requises : 20 lignes.
Team : Persona - fondatrice
Histoire ou Contexte :« En chacun de nous existe un autre être que nous ne connaissons pas. Il nous parle à travers le rêve et nous fait savoir qu'il nous voit bien différent de ce que nous croyons être. »
Carl Oscar JUNG.
The shadow.
C'est le côté sombre qui existe en chaque être humain ; le mal dont nous sommes capable, est souvent stocké là.
Le shadow est amoral – ni bon ni mauvais, tout comme les animaux. Un animal est capable de se montrer tendre avec son petit, ou injustement cruel lorsqu'il chasse sa nourriture ; il ne choisit pas ses actes. Il agit simplement comme il devrait agir, il est "innocent".
Mais de notre point de vue humain, le monde animal nous semble plutôt brutal, inhumain. Alors le shadow devient une sorte de benne à ordures pour les parties de notre être que nous ne pouvons tout à fait admettre ; que la société rejette.
Et dans une société anxiogène comme la nôtre, peu de personnes existent sans se réprimer ou se réfuter ; homosexuels qui ne s'assument, pacifistes qui renient leurs pulsions meurtrières... Nous sommes des contrastes de nous-même.
Mais cette partie que nous pensons supprimer ne meurt en réalité pas, elle se cache seulement dans les profondeurs de notre inconscient. Elle continuera de croître, jusqu'à déborder. Et tous ces "restes" de notre être, ces brouillons de nos pensées, vont se transformer en mauvaise énergie, ondes négatives, mauvais cantus ou karma... des appellations différentes pour désigner une seule entité : le shadow.
En forçant les choses à être plus lumineuses, on rend l'obscurité qu'il y a en-dessous encore plus sombre ; plus on cherchera à refouler cette part de nous à s'en rendre malade, plus celle-ci se révoltera. Jusqu'à se réveiller, et quitter notre enveloppe charnelle en prenant l'apparence de nos désirs enfouis. Elle commencera alors à dire tout haut ce qu'on n’osait même pas penser tout bas.
La "bête" est réveillée, et la seule manière de la faire taire serait de lui donner raison ; de donner raison d'exister à cette partie de vous que vous avez longtemps emprisonnée.